Author(s): Samira Ibnelkaïd
Journal: Synergies France
ISSN 1766-3059
Volume: 9;
Issue: 2012;
Start page: 103;
Date: 2012;
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Keywords: compétence interculturelle | autonomie | interaction | co-construction | culturalité
ABSTRACT
Il est question dans cet article d’une compétence interculturelle nécessaire à toute relation interindividuelle. Nous démontrons ici en quoi son développement s’inscrit dans la co-construction des capacités d’autonomie et d’interaction, entre apprenants et entre enseignants et apprenants de Didactique Des Langues. En effet, suite à nos observations et analyse d’interactions en classes de Français Langue Étrangère dans une université finlandaise, le lien entre ces paradigmes nous semble très étroit. Ils se donnent pour objectif l’apaisement des relations sociales, la compréhension et l’acceptation de Soi et l’Autre dans toute leur complexité. L’originalité de notre démarche repose sur une conceptualisation « liquide » (Dervin, 2008) de l’interculturalité qui ne définit l’Autre ni comme un étranger ni comme un réservoir à représentations figées mais au contraire comme tout individu avec lequel l’« acteur social » (cecrl, 2005), i.e. l’apprenant en DDL, est amené à interagir extra- et intra-classe. Le modèle proposé dans cet article est issu de l’analyse des stratégies d’autonomisation et d’interaction développées par nos informants. Il se fonde sur une décentration et une objectivation de Soi, son système de références, sa propre diversité, qui conduisent à une reconnaissance de l’existence de l’Autre et de son instabilité, et inversement.
Journal: Synergies France
ISSN 1766-3059
Volume: 9;
Issue: 2012;
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Date: 2012;
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Keywords: compétence interculturelle | autonomie | interaction | co-construction | culturalité
ABSTRACT
Il est question dans cet article d’une compétence interculturelle nécessaire à toute relation interindividuelle. Nous démontrons ici en quoi son développement s’inscrit dans la co-construction des capacités d’autonomie et d’interaction, entre apprenants et entre enseignants et apprenants de Didactique Des Langues. En effet, suite à nos observations et analyse d’interactions en classes de Français Langue Étrangère dans une université finlandaise, le lien entre ces paradigmes nous semble très étroit. Ils se donnent pour objectif l’apaisement des relations sociales, la compréhension et l’acceptation de Soi et l’Autre dans toute leur complexité. L’originalité de notre démarche repose sur une conceptualisation « liquide » (Dervin, 2008) de l’interculturalité qui ne définit l’Autre ni comme un étranger ni comme un réservoir à représentations figées mais au contraire comme tout individu avec lequel l’« acteur social » (cecrl, 2005), i.e. l’apprenant en DDL, est amené à interagir extra- et intra-classe. Le modèle proposé dans cet article est issu de l’analyse des stratégies d’autonomisation et d’interaction développées par nos informants. Il se fonde sur une décentration et une objectivation de Soi, son système de références, sa propre diversité, qui conduisent à une reconnaissance de l’existence de l’Autre et de son instabilité, et inversement.