Author(s): Frank Østergaard
Journal: Synergies Pays Scandinaves
ISSN 1901-3809
Volume: 6;
Issue: 2011;
Start page: 11;
Date: 2011;
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Keywords: le français au Danemark | réforme du lycée | austérité | éducations discount | déqualification | perte de langues
ABSTRACT
Le présent article s’intéresse aux conséquences d’une réforme du lycée en 2005 qui a mis fin à l’existence des deux filières existantes : celle des langues et celle des mathématiques, au Danemark. Depuis la suppression de la filière de langues avec quatre langues étrangères, la troisième langue étrangère a presque disparu des lycées danois. En conséquence, le nombre de bacheliers présentant le français a chuté de 30% à 18%. Cet article cherche à comprendre quelles sont les raisons qui ont amené à cet effondrement de l’apprentissage des langues étrangères au Danemark. L’article retrace les manifestations d’une politique d’austérité et de marché dans le secteur de l’éducation et d’une déqualification en cours, sauf peut-être pour l’anglais, avec comme résultat la mise en place d’une éducation « discount » au détriment de l’enseignement des langues vivantes, paradoxe à l’ère de la mondialisation.
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ISSN 1901-3809
Volume: 6;
Issue: 2011;
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ABSTRACT
Le présent article s’intéresse aux conséquences d’une réforme du lycée en 2005 qui a mis fin à l’existence des deux filières existantes : celle des langues et celle des mathématiques, au Danemark. Depuis la suppression de la filière de langues avec quatre langues étrangères, la troisième langue étrangère a presque disparu des lycées danois. En conséquence, le nombre de bacheliers présentant le français a chuté de 30% à 18%. Cet article cherche à comprendre quelles sont les raisons qui ont amené à cet effondrement de l’apprentissage des langues étrangères au Danemark. L’article retrace les manifestations d’une politique d’austérité et de marché dans le secteur de l’éducation et d’une déqualification en cours, sauf peut-être pour l’anglais, avec comme résultat la mise en place d’une éducation « discount » au détriment de l’enseignement des langues vivantes, paradoxe à l’ère de la mondialisation.
